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Asie


Bangkok asphyxie ses policiers
En Chine, le problème c'est les routes !
Quand les chinois rêvent de voitures

Bangkok asphyxie ses policiers
Aujourd'hui à Bangkok, les agents de la circulation sont obligés de respirer dans des bornes à oxygène. Au début des années 90, la croissance économique de la Thaïlande atteignait 8% par an. Cette ville immatricule chaque jour 600 nouvelles voitures. Les embouteillages sont tels qu'ils deviennent une entrave à l'activité économique. C'est peut-être pour cela que les hommes politiques vont tenter de trouver enfin des solutions. Les 3 millions de véhicules qui circulent à Bangkok formeraient alignés pare-chocs contre pare-chocs une chaîne de 12.000 kilomètres de long. La pollution serait à l'origine d'une visite sur dix chez le médecin et de 1.400 décès par an. 60 % des agents de la circulation souffrent de problèmes respiratoires et auditifs liés à leur activité professionnel.
 

En Chine, le problème c'est les routes !

Les autorités chinoises rêvent de doper la croissance de leurs pays en favorisant l'utilisation de la voiture individuelle. Ce qui a marché en Europe pendant les trente glorieuses devrait pouvoir se réaliser à nouveau. Mais dans ce pays, la limite la plus contraignante à l'expansion de l'industrie automobile est constituée par "les grandes superficies qu'exigent les routes et les aires de stationnement. Cette contrainte est particulièrement ressentie en Asie, où se trouve concentrée la moitié de la population mondiale, mais qui ne dispose que du tiers des terres cultivables. La construction d'un garage pour chaque voiture en Chine emploierait une superficie de terre indispensable pour un autre usage, notamment agricole. Chaque chinois ne dispose en effet que de 0,8 ha de surface céréalière. En amputant cette surface réduite d'un garage, d'un bout de route, d'une part d'autoroute et de plusieurs emplacements devant le supermarché du coin, la Chine ne pourrait plus nourrir ses chinois." Moralité, conduire ou manger, il va falloir choisir.

 

Quand les chinois rêvent de voiture

Il n'y avait en Chine que 600.000 voitures en 1970. Grâce à un effort important en 1990, les chinois avaient à leur disposition 6.000.000  de voitures en 1990 et 15 millions en 2000. Mais le parc automobile chinois reste ridicule en comparaison de la flotte française qui compte 30.000.000 de bagnoles soit une demie-voiture par citoyen. Partant du principe que le chinois moyen a le droit de vivre de la même manière que le français moyen, on peut s'attendre à une belle envolée des ventes dans l'Empire qu milieu. Pour se hisser jusqu'à notre niveau, il faudra mettre en circulation plus de 500.000.000 de voitures. Le chiffre donne le vertige. C'est effectivement un marché prometteur pour les constructeurs occidentaux, mais, entre nous est-ce bien raisonnable sur le moyen terme ?

 

 

L'OMS communique